Le dernier rapport de la Communauté St Jean est-il fiable ?

Après le rapport fleuve de l’Arche de janvier 23 (environ 800 pages), puis celui de Mr Cavalin commandé par les Dominicains (800 pages) voici celui de la communauté St Jean (800 pages). Qu’apportent les deux derniers de vraiment nouveau ? Pas grand chose. Il y a beaucoup de copié-collé, de dissections des moindres éléments textuels ou d’extrapolation sur des écrits, des lettres ou des moindres faits et gestes plus ou moins vérifiables des  pères Marie-Dominique et Thomas Philippe ou de leurs entourages de 1945 à nos jours ….

J’ai montré que la principale nouveauté du rapport de l’Arche fut la révélation de l’affaire de l’avortement dans les années 1950 de l’enfant qui aurait été porté par Anne de Rosanbo et dont la paternité aurait été attribué au Père Thomas Philippe. Mais cette accusation ne tient pas debout tant les détails des faits rapportés sont grotesques (voir ici).

Pour synthétiser la genèse de l’affaire : Un frère dominicain, le P. Paul Philippe, sans doute plein de bonne volonté, s’est visiblement improvisé à l’époque inspecteur de police judiciaire et/ou juge d’instruction et a ainsi relaté sans aucun recul des faits rapportés par des personnes vivant en vase clos et qui le plus souvent avaient une vue assez indirecte des faits reprochés à Thomas Philippe. Ce qui n’empêcha pas l’enquêteur de les faire déposer sous serment ! Il est fort probable que nombreuses personnes à cette époque ont voué à Thomas Philippe et à son entourage d’admirateurs et d’admiratrices, une forte inimitié, une jalousie, une hargne et même une haine dont il est difficile d’imaginer l’ampleur. Pourtant on est sidéré par cette hargne inextinguible de certains à l’égard  des pères Philippe bien au-delà de la mort. L’article récent du père Vignon dans Golias est à cet égard un simple exemple « édifiant » et nous y reviendrons.

Or deux grandes questions centrales restent  non résolues : 

Avons-nous eu affaire ou pas en 1952 à de faux témoignages dans les accusations contre Thomas Philippe ?

Avons-nous à nouveau affaire à partir de 2013 à de faux témoignages post mortem contre Marie-Dominique Philippe, Thomas Philippe et Jean Vanier ?

Questions bien légitimes … Et pourtant en Mai 2013 dès le début des “révélations” du Prieur Général de St Jean (le père Thomas Joachin), je lui ai demandé avec insistance de pouvoir examiner les témoignages dans un esprit d’ouverture et de recherche de la vérité. A cela, il m’a toujours opposé le “secret” absolu. “Impossible de faire un examen contradictoire des accusations” ! Je devais avoir une confiance totale dans le discernement des bons pères. 

Il me fallait accepter un postulat de base non négociable et quasi dogmatique : “on ne peut pas mettre en cause la parole des victimes !” Les plaignantes des faits présumés étaient donc automatiquement placées dans la catégorie des victimes avérées dont on ne peut pas mettre en doute leurs paroles.

A partir de cela, il était très  difficile de faire le moindre  travail historico-critique. Il nous faut tous croire en la parole libérée comme une vérité révélée, comme l’Evangile!

Ce n’est donc qu’en 2015 quand Michelle-France Pesneau est devenue la pièce maîtresse des accusations, puis de l’émission d’Arte et de la campagne de presse bien orchestrée qui s’en est suivie, que j’ai pu avoir un accès direct à ses nombreuses déclarations publiques.  A la suite d’une analyse critique, j’ai montré les grandes incohérences de ses déclarations et j’ai eu la conviction que cette personne était bien une “victime”, mais de sa propre imagination et de ses nombreux problèmes psychologiques qui remontent à sa petite enfance (à ce sujet on peut lire son propre  livre “l’Emprise” édité chez Golias qui est assez éclairant)  . Or jamais, les responsables de St Jean ou de l’Arche n’ont mis en doute son témoignage. 

Le dernier rapport cite le nom de Mme Pesneau 96 fois sans jamais émettre le moindre bémol malgré les outrances que j’ai amplement relevées dans mon analyse principale . (par ex. elle dit “tranquillement” avoir été violée pendant 25 ans sans en avoir eu conscience et par les deux frères l’un après l’autre, que le père MDP faisait sur elle des investigations gynécologiques, etc..).

Dans une déclaration récente sur Youtube, elle dit ( a la 52ème minute)  “j’ai plus souffert des réactions des personnes dans l’Arche après avoir parlé, que de toutes mes années d’abus !”. Réaction étrange pour une personne qui dit avoir été abusée spirituellement, violée physiquement pendant 25 ans !

Aussi on en vient à douter légitimement des autres plaignantes. Si leurs dispositions psychologiques sont analogues à celles de Michel-France, alors il faudrait sérieusement que les « experts » adoptent une position moins affirmative sur les agissements qui sont mis sur le compte des pères Philippe. 

Il nous faudrait peut-être écrire 1000 pages avec les mêmes moyens humains et financiers que ceux déployés par les accusateurs  pour faire une défense bien étayée surtout si les médias évaluent “au poids” les positions en présence !

Je relève néanmoins rapidement quelques points à titre d’exemple: 

Dans le rapport de St Jean, tout est caricaturé à l’extrême : ainsi par exemple, pour le Père Philippe, “seule l’intention pouvait caractériser la valeur morale d’un acte”. Ce qui est bien sûr, une nouvelle outrance complètement fausse même si elle fut utilisée par des frères abuseurs pour se justifier !

Même l’article de  “la Vie” ne se veut pas être affirmatif sur des faits allégués quand son auteur dit :

 Si les archives ne comportent pas de signalement par Alix Parmentier concernant des agressions sexuelles de la part du prêtre, le rédacteur de cette partie du rapport, Jean-Eudes Pasquet (frère de Saint-Jean), assure que plusieurs témoignages donnent à penser que (souligné par moi) « la relation entre le père Marie-Dominique Philippe et Alix Parmentier impliquait une dimension sexuelle ». Le dominicain était notamment accompagné de son assistante dans les retraites qu’il prêchait, et tous deux logeaient à l’hôtellerie : « Un témoin, qui logeait dans une chambre voisine du père Philippe lors d’une retraite dans un carmel raconte avoir entendu clairement à travers la cloison des bruits à caractère sexuel, bien qu’Alix l’ait nié le lendemain. »

Ainsi les accusations sont étayées par des “bruits à travers une cloison” et par des formules comme “donne à penser que” . Bref, nous sommes en plein dans des ragots… Comment les contredire quand il faut accorder le même crédit à tous les « acteurs » de cette affaire dont beaucoup ont un comportement quasi-maladif ?

L’article récent du Père Vignon dans Golias de son coté est intéressant car il montre jusqu’où peut aller la haine de son frère dans le sacerdoce !  Hélas, il faut lire cet article édifiant pour voir comment les injures post mortem peuvent tenir lieu d’analyse. Tout dans son propos n’est que hargne. Je ne fais ici que retranscrire ses propos :

  •  il vaudra mieux désormais le nommer Madoph, en référence au grand escroc Bernard Madoff
  • Marie-Dominique Philippe professait la philosophie. Il en a fait la base de son enseignement et de son système de séduction, de fascination et d’emprise.
  • « la philosophie dans le parloir », en référence au livre du marquis de Sade
  • MD P n’a eu cure de la morale évangélique dont il s’estimait dispensé (amoralité) alors qu’il n’ignorait rien de son existence (immoralité).
  • Il a fait de son intelligence intuitive une arme acérée qui a dissuadé toute tentative, fût-ce celle du pape Jean-Paul II, de le recadrer. Il a d’ailleurs échappé volontairement et délibérément à toute demande d’obéissance destinée à le recadrer. 
  • Toute sa vie, il n’en a fait qu’à sa tête, esquivant toute confrontation au réel par une subtile pirouette.
  • très centré sur lui-même, ramenant facilement tout à sa personne.
  • de l’hypocrisie et de la perversité.
  • La mise sous emprise mentale était totale : ou la personne se soumettait corps et âme ou elle était violemment évacuée.
  • On repère bien le mode opératoire des grands pervers 
  • Marie-Dominique Philippe est un prédateur de haut vol
  • Il prend bien soin de les enfermer dans sa dialectique, les déguste comme une araignée suce la substance des insectes qu’elle a pris au piège. La jouissance est double : sexuelle et intellectuelle. Le mensonge est parfait au point d’en être diabolique. On peut mettre Marie-Dominique dans le rôle du diable qui tente Jésus .
  • Ce diable a passé sa vie à nager dans les bénitiers
  • cela revient à dire qu’il était un grand malade, avec un trou psychique béant, et qu’il le compensait en pompant l’oxygène des autres pour exister. (…) D’où le piège mortel pour les victimes dont il avait repéré les failles et qu’il phagocytait. D’où également le nombre de « vocations » qui fascinaient les autorités romaines et ecclésiastiques : son faux brillant attirait en brûlant les ailes de ceux et de celles qui s’approchaient de trop près. On ne saurait être plus toxique.
  • Mensonge et cynisme. L’escroc en a joué. Le cynisme couronne le mensonge
  • Entre nous, comment continuer l’existence d’une congrégation dans laquelle il est reconnu qu’elle a été fondée pour le seul bien du fondateur lui-même, qui a réussi à faire croire à tout le monde, les papes y compris, que c’était pour le bien de l’Eglise ? Ne pas le faire, c’est laisser se répandre la gnose au nom menteur.
  • Ce diable vêtu de blanc. Mais le mal est étendu bien au-delà. (…) Jusqu’où veut-on aller en haut lieu dans le mensonge ? Et le cynisme ? C’est coopérer ouvertement au mal de percevoir les dividendes de fondateurs dont on sait que les œuvres sont mauvaises.
  • Ce diable vêtu de blanc, qui a trompé tout le monde durant sa vie, continuera-t-il à le faire après sa mort ? Maintenant qu’on sait, on ne peut plus faire comme si on ne savait pas. Ce rapport fouillé, dont il faut remercier la Communauté Saint-Jean, porte comme titre : « Comprendre et Guérir ». Si nous comprenons bien, la guérison consiste dans la suppression de toutes les œuvres issues de Marie-Dominique Philippe, pour le bien des sœurs et des frères, ainsi que pour le bien tout entier de l’Eglise.

La conclusion  de cet article est assez claire. Il faut continuer le travail de sape que fait Golias sur la communauté St Jean depuis qu’elle a ouvert le feu contre elle et MDP depuis 25 ans.  Ses propos haineux sont bien sûr parsemés de bonnes intentions “pour le bien de l’Eglise” .  La communauté St Jean est bien mal remerciée pour s’être couchée devant Golias, Christian Terras et ses copains depuis le début de cette affaire. Car pour beaucoup de ces doctes « experts », la logique voudrait que la communauté St Jean s’autodétruise ou disparaisse rapidement par un décret de l’Eglise…( il faut rappeler que Mr Terras fut auditionné comme « expert » par la CIASE comme également le journaliste d’ARTE Eric Quintin le réalisateur de l’émission controversée)

Mais revenons au rapport (page 532 ) qui prétend “analyser” les écrits du P MD en sortant toujours beaucoup de petites phrases de leur contexte. Une technique dont ils sont devenus les experts : 

 Il faut donc signaler l’attention médiocre accordée par M.-D. Philippe à l’examen de conscience, comme en témoigne ce passage du tome I de Suivre l’Agneau,: 

Il faut aussi, pendant une retraite, faire un examen de conscience. Il ne faut pas trop insister là-dessus, mais c’est tout de même bon. Faire le point, mais pas au niveau psychologique, ce n’est pas nécessaire pendant une retraite — quoique cela puisse se faire aussi. On peut, par exemple, prendre conscience qu’on est très fatigué, et donc essayer de dormir un peu plus. Mais un tel examen est assez vite fait, ce n’est pas très long ! II peut y avoir encore d’autres choses, au point de vue psychologique : on voit, par exemple, qu’on se met trop facilement en colère […] Il est donc bon, de temps en temps, de faire un petit examen psychologique, mais sans trop insister. Pour nous, il s’agit d’un examen en face du Christ. Ayant découvert Jésus, nous nous mettons sous son regard et lui demandons ce qu’il attend de nous. C’est cela, l’examen de conscience chrétien : faire le point, voir que nous sommes pécheurs… parce qu’il est très nécessaire de reconnaître que nous sommes pécheurs. Quant au péché dominant, à la tendance dominante qui est en nous, il est très facile de la découvrir. Ne cherchons pas trop longtemps, ce n’est pas la peine : je peux le dire tout de suite pour chacun d’entre nous, parce qu’il n’y a aucune originalité dans nos fautes. Notre originalité est dans l’amour et dans l’adoration, mais pas dans nos fautes. […] Quel est le péché dominant de chacun de nous ? c’est l’orgueil – inutile de chercher plus loin. […] le péché dominant, pour un être normal, c’est l’orgueil. Ce n’est donc pas la peine de le chercher, mais il faut le dépister pour nous. Il s’agit de faire le point en face du Christ pour repartir avec un nouvel élan. C’est cela, l’essentiel de la retraite . 

Notons la faiblesse de la prise en compte de la psychologie. Ici affleure une anthropologie théologique déficiente avec l’impensé des sciences humaines et de la psychologie. Surtout, l’examen de conscience est pour le moins simplifié. S’il faut faire la part de l’époque, dix ans après mai 1968 et en pleine réaction contre les formes traditionnelles, force est de reconnaître que l’enseignement du p. Philippe s’écarte des recommandations du Magistère. Pour s’en rendre compte, on peut comparer à l’Exhortation de Pie XII Menti nostrae, etc..

mon commentaire : Ce passage est censé montrer la déviance de MD Philippe avec en plus cette formule qu’il utilisait souvent “‘il n’y a aucune originalité dans nos fautes” . On va jusqu’à convoquer ici l’enseignement de Pie XII (qui est depuis longtemps passé aux oubliettes par 95 % du clergé français) pour montrer combien “l’anthropologie théologique” de MDP est “déficiente avec l’impensé des sciences humaines et de la psychologie”.  Je n’ai pas le souvenir que Pie XII demandait d’avoir recours à la psychologie dans le cadre des examens de conscience. Sans doute un impensé des rédacteurs du rapport… Il est aussi piquant de voir que le pape François a récemment demandé aux confesseurs de ne pas jouer aux « psychiatres » . « Tu dois seulement penser à pardonner », a lancé le pape François aux confesseurs le 23 mars 23.

La plupart des textes cités dans le rapport sont de fait souvent des “envolés” verbales pris sur le vif lors de conférences et qui visent à marquer l’auditoire. Il n’est pas honnête intellectuellement de prétendre qu’il s’agit d’une position doctrinale ou théologique élaborée du père MD Philippe surtout quand cela précède ou suit des développements importants qui précisent une pensée complexe (parfois un peu trop…). Nous serions plutôt dirions-nous dans le domaine « de la pastorale ».

Quand bien même il y aurait des positions discutables dans les enseignements « doctrinaux » ou « spirituels » du père MD Philippe ( qui n’en a pas ?), toutes ces explications qui cherchent à lui faire dire tout et n’importe quoi, ne sont pas recevables en particulier dans ce contexte très particulier d’accusations assez douteuses. Trop de gens oublient la notion d’a priori favorable chère à St Ignace (on dirait aujourd’hui présomption d’innocence) quand ce n’est pas les simples vertus de Prudence et de Justice.

Marie et René

PS: Appel à « témoins ». J’en appelle aux bonnes volontés pour éplucher les rapports pour y déloger toutes les incohérences factuelles ou « doctrinales » et que nous pourrions publier sur ce blog afin de ne pas tout laisser dire.

8 commentaires

  1. L’enseignement de md philippe etait si dangereux que pierre vignon, qui l’a suivi pendant 2 ou 3 ans, parmi d’autres cours, et qui prenait d’ailleurs çà à la rigolade, a mis 20 ans pour s’en dégager.

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  2. Ce pauvre Pierre Vignon n’a suivi l’enseignement de MDP que 2/3 ans, et d’ailleurs, parmi d’autres cours , mais il lui a fallu 20 ans pour s’en remettre , quoique le prenant à la rigolade., pour la manière dont il était formulé. . Heureusement il a été sauvé par « l’autre grand penseur chrétien », st Bonaventure , dont on parle peu. Le seul autre…

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  3. l’article de vignon publié sur golias est nul.Par exemple , Il pretend que La philo de md philippe a des tendances gnostiques ». Rien n’est plus faux. Il la qualifie avec mépris de « philosophie de parloir » mais l’ ouvrage de MD Philippe: « l’être, recherche d’une philosophie première »a été honoré du prix Bordin de l’académie française , qui recompense  » une oeuvre de haute littérature » et de philo, à la suite de Guitton, Jolivet,etc. Je reviendrai sur d’autres points.

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  4. « Dès que nous aimons vraiment dans la charité, nous ne pouvons plus supporter la faute, nous ne pouvons plus supporter une opposition volontaire à l’amour. Là nous saisissons un peu ce qu’est la vulnérabilité du cœur de Jésus. Jésus ne peux pas supporter la faute actuelle volontaire ; mais, dans sa vulnérabilité d’amour, il enveloppe celui qui, par manque d’intelligence ou manque d’attention, fait des bêtises. Prenons un exemple dans le domaine de la chasteté. Parfois, sous la poussée très violente des passions qui ont causé un désordre, il y a faute. Mais puisque cela s’est produit sous la poussée de la passion, on est beaucoup moins coupable que si on avait commis cette faute en sachant très bien ce qu’il fallait faire pour l’arrêter. Il y a des bêtises qui ne blessent pas le cœur de Dieu, parce que Dieu sait qu’il y a dans l’homme une bêtise incommensurable (c’est aussi pour cela que la petite Thérèse dit qu’il y a des fautes qui ne font pas de peine au Bon Dieu). Dieu ne regarde pas la bêtise de l’homme, il regarde son cœur… » J’ai soif, entretiens sur la sagesse de la Croix, éditions St-Paul, 1996, p.132.

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  5.  » S’il est humain de se tromper, il serait diabolique de persévérer »: la dernière phrase de ce diablotin exprime son appartenance. Il persévère en nourrissant depuis 50 ans sa frustration contre quelqu’ un dont il ne comprend rien. Qui peut encore croire que cet homme de surface est un représentant de Dieu? Il se dénonce lui-même dans son article. C’est exactement ce que répondait le père Philippe quand on l’ interrogeait en 2006. Lettre au prieur de l’ époque que vous devez connaître mais que je recite ici:
    « Je tiens à dire que ce dont je suis accusé ouvertement n’ est pas vrai et que ces accusations reposent sur des jalousies.(…) On attaque la communauté par un « chef d’ œuvre » d’ amalgame, qui, à la fois, masque les véritables intentions des personnes accusées et dévoilent les intentions de ceux qui les accusent. »
    J’ ai relevé cette réponse du père Marie-Do dans un article sur lui dans la presse catholique suisse (site cath.ch). L’article de Maurice Page du 24/06/23 intitulé: « Fribourg: le Père Marie -Dominique cachait bien son jeu. » Je trouve l’article tout à fait intéressant: malgré l’ apriori négatif du journaliste, il met bien en avant le long parcours du père dont on n’est jamais parvenu à déceler les « faux pas ». La conclusion est à rire: en bref, c’ est un dissimulateur professionnel.
    A moins que cette discrétion ne soit un signe flagrant d’ un itinéraire en quête de sainteté?
    Toutes ces calomnies démoniaques doivent nous permettre de redire la profondeur de l’ intelligence, la miséricorde d’ un grand arbre qui porte beaucoup de fruits et qui peut encore nourrir les nombreux oiseaux venant se reposer à son ombre.

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  6. J’ignore ce qu’il en est des accusations véridiques ou non à l’encontre des frères Philippe et de Jean-Vanier, je me pose des questions concernant le rapport remis à la CEF et à la CORREF concernant des abus sur mineurs, une femme affirme avoir été violée par trois prêtres Maristes dès l’âge de 17 mois .
    Je ne suis pas un expert en gynécologie ,cependant il me semble que ce genre d’abus sur un enfant si petit, encore un bébé, doit attirer l’attention des parents ou bien des personnes chargées de cet enfant !
    Sans nier la réalité d’abus sur des mineurs , il me semble qu’une juste prudence s’impose, les troubles psychiques de certaines personnes des deux sexes remontent-ils obligatoirement à des abus remontant à la petite enfance ?
    J’ai travaillé un certain temps auprès de jeunes adolescents(es), en foyer, et j’ai pu constater la fragilité de certains témoignages , l’effet de groupe en particulier.
    J’ai connu un tout jeune adulte qui avait subi ,comme d’autres adolescents, des attouchements de la part d’un aumônier au sein d’un établissement scolaire, pas de viol à proprement parler, sa famille et lui même attribuaient ses problèmes psychologiques à cet épisode de son adolescence, nul ne peut être certain que les problèmes dont il souffre encore à 65 ans sont liés à cet épisode pénible de sa jeunesse .

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  7. Merci Marie, très juste. Continuez! C’est tellement à vomir, toutes ces calomnies. Du puits où l’on m’a jeté, je ne peux hélas pas faire grand-chose mais je prie pour vous. Frère Marie-Dominique

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    1. Les morts ne peuvent plus parler mais il y a encore des témoins vivants ……qui ont sans doute des informations qui pourraient éclairer ceux qui assistent stupéfaits à un lynchage organisé post mortem en règle non seulement des personnes mais , d’une façon évidemment vicieuse , une pensée connue , reconnue , et enseignée publiquement pendant des décennies .
      Amicalement

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