De nombreuses accusations d’abus sexuels contre des prêtres «ne sont pas vraies», affirme le cardinal Braz

Envoyé par le pape François à un rassemblement de congrégations religieuses au Paraguay, le cardinal brésilien, Mgr Joao Braz de Aviv a assuré, ce mercredi, que de nombreuses accusations d’abus sexuels portées contre des prêtres « ne sont pas vraies ».

« Si des cas sont apparus dans la vie de l’Eglise, nous devons les élucider. Nous sommes très avancés (dans les investigations) mais il y a de nombreuses dénonciations qui ne sont pas vraies, et ce sont les commissions diocésaines qui vérifient si c’est vrai ou non », a déclaré Mgr Joao Braz de Aviv.

Ce cardinal est au Vatican préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique. Il se référait aux divers scandales d’abus sexuels​ contre des mineurs qui ont secoué ces dernières années l’Eglise catholique.

Le cardinal a été envoyé par le pape François à Asuncion pour assister à une rencontre de trois jours avec des centaines de religieux appartenant à quelque 90 congrégations. Il a présidé une messe concélébrée dans la cathédrale d’Asuncion pour le quatrième anniversaire de la visite du pape à Paraguay en juillet 2015.

« C’est un moment d’inquiétude », a déclaré Mgr Braz de Aviv, soulignant que les scandales d’abus sexuels dans l’Eglise ont eu une profonde répercussion dans le monde « parce que nous, les religieux, sommes pour beaucoup un point de référence ».

Parmi les mesures qu’il a prises pour faire face aux scandales, le pape François a décidé en mai un changement de la loi canonique qui rend obligatoire le signalement des soupçons d’agression sexuelle et renforce le système d’alerte par les victimes présumées.

20 Minutes avec AFP Publié le 11/07/19 à 08h20

3 commentaires

  1. Le cas du Cardinal Pell , « jugé » et condamné sommairement sur simple dénonciation pour des faits très anciens et le silence d’une certaine hiérarchie qui fait ostensiblement allégeance aux décisions de la justice civile et donc aux pouvoirs séculiers ( économiques , médiatiques et politiques ) , devrait nous instruire

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  2. Il était temps que cela soit dit aussi mais cela reste en « petit comité » et ce n’est pas dit publiquement par le pape ni par les évêques français en particulier .
    Au contraire , les mesures prises jusque là à Rome et ensuite en France , favorisant l’accusation et la délation , s’en remettant à une justice civile considérée comme l’instance suprême indiscutable , apparaissait comme un aveu de culpabilité générale ou , en tous cas , comme un lâche abandon laissant des prêtres isolés et très vulnérables à la merci de la moindre accusation

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