Affaire Abbé Pierre : Considérations sur une procédure post-mortem entièrement à charge

Un ancien commissaire de Police divisionnaire s’indigne devant certains comportements .

Julien Sapori est chroniqueur habituel sur le site actu-juridiques.fr  et s’interroge dans un article bien étayé sur cette nouvelle « justice » qui ne s’embarrasse plus des principes, procédures et formalités de la justice traditionnelle. Ici, il ne fait aucune considération d’ordre religieux. Il compare les règles habituelles de son métier avec celles des nouveaux procureurs amateurs… A lire par ceux qui s’intéressent un peu aux questions relatives à la justice (qui est pour les chrétiens, il ne faut pas l’oublier, aussi une vertu cardinale…).

Bien sûr, les faits relatés sur l’abbé Pierre sont accablants et n’ont rien a voir avec « l’affaire » des pères Philippe et leur traitement médiatique. Dès années 1950, l’abbé qui était devenu une icone de la gauche et des chrétiens de gauche était incontrôlable selon les termes du Monde qui affirme dans un ses articles que les archives « dévoilent la prise de conscience progressive, par la hiérarchie ecclésiale, de la « gravité » des faits reprochés au prêtre, et éclairent la trajectoire de celui qui, dès les années 1940, est décrit comme incontrôlable« 

Mais cet article écrit par un professionnel de la police judicaire avant la deuxième vague des révélations sur l’abbé Pierre (septembre 2024) doit nous interroger et peut surtout être appliqué mutatis mutandis aux accusations sur les père Philippe.

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